En mars 2013, dans le cadre du projet FRALUBEC*, l'équipe de Espace Alu acueillait, pour une visite du musée et de la "route de l'aluminium" un groupe d'une douzaine de personnes en séminaire de travail à l'Université Pierre Mendès-France de Grenoble.
En prenant appui sur une histoire comparée de deux des grandes firmes productrices d’aluminium, le français Péchiney et le Canadien Alcan, aujourd’hui regroupées dans le groupe anglo-australien Rio Tinto, le séminaire était consacré à la question "Comment les grandes multinationales de l’aluminium ont-elles construit leur rapport au territoire ? "
Organisé en trois temps, ce séminaire de travail abordait des questions de méthode, les premiers résultats du projet et une sortie sur le terrain, dans la vallée de la Maurienne afin de traiter in situ les conditions de déprise de ces industries et de la place de la patrimonialisation et de la muséification de l’industrie dans ces périodes socialement difficiles.
Etaient présents : Lucie K. Morisset (professeur en études urbaines à l'Université du Québec à Montréal), Pierre Deschênes (professeur en psychologie organisationnelle à l'Université du Québec à Chicoutimi), Luc Boudreault (directeur général adjoint et secrétaire général du Centre québecois de recherche et développement de l'aluminium), Dominique Barjot (professeur d'histoire à l’Université Paris IV Sorbonne), Anne Dalmasso (professeur d'histoire à l’Université Pierre Mendès France), Philippe Petitpas (chercheur en post-doctorat à l'Université Paris IV Sorbonne) et l'équipe de l'Institut pour l'Histoire de l'Aluminium Maurice Laparra (président), Ivan Grinberg (secrétaire général), Jenny Piquet (gestionnaire de l'information), Claire Lansac (archiviste), Claire Leymonerie (secrétaire scientifique).
* FRALUBEC – Développement local et stratégie globale de deux multinationales de l’aluminium au XXe siècle - regroupait depuis mars 2012 trois laboratoires de recherche universitaires français et quatre universités canadiennes, et soutenu financièrement par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et du Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FQRSC).